Appel à un front démocratique à Yverdon
- Ruben Ramchurn
- 28 févr.
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 mars

Dans le deuxième numéro du Journal pour Tous, j'affirmais que pour accéder au pouvoir, M. Dessemontet s'était allié à une faction de zadistes. Vous pensiez que j'exagérais ? Hélas, non.

La liste des soutiens de Julien Wicki, déjà préoccupante, ne cesse de s'allonger depuis.
Il y a une semaine, la gauche a attiré les antifas à Yverdon. Depuis le début de la campagne, des autocollants de groupe d'extrême gauche sabotent mes affiches. Les antifas c'est une étape plus inquiétante, ils sont connus pour passer à l'exécution dans leurs menaces.
Désormais, le site renverse.co appelle à voter pour Julien Wicki, avec la contribution d'un conseiller communal de sa majorité, qui plus est, chef de groupe des Verts.

Renverse.co est un site illégal, interdit par le Ministère public, qui prône la violence contre les élus, le sabotage et le meurtre de policiers.
Ce site a revendiqué avec fierté l'agression de Céline Amaudruz alors qu'elle était enceinte. Ce cite menace des élus et entraîne des passages à l'acte, rien à voir avec les commentaires Facebook d'un trublion local parfaitement identifié, les menaces de l'ultra-gauche sont réelles.
Renverse.co revendique également des dégradations de bâtiments historiques, comme le saccage du Grand Théâtre à Genève, et des sabotages sous prétexte écologique. Rappelons qu'une conseillère communale de la branche zadiste de l'alliance Dessemontet-Tanner s'était félicitée de ces actions, laissant entendre qu'elle y avait peut-être participé.
Il y a une dizaine d'années, pour échapper aux plaintes d'élus de droite ciblés par des appels à la violence émanant de ce site, celui-ci s'est déplacé d'abord aux États-Unis, puis en Colombie, derrière des structures impossibles à identifier.
Aujourd'hui, un Conseiller Communal de la même faction extrémiste prend la plume sous son nom sur ce site. D'origine colombienne, aurait-il un lien avec la localisation du site ? J'invite le SRC à enquêter ; peut-être avons-nous enfin identifié qui se cache derrière renverse.co. C'est en tout cas la preuve que l'extrême-gauche violente fait partie de la coalition derrière Julien Wicki.

Cela rappelle une autre affaire : il y a environ 12 ans, Yverdon était le berceau du principal site de recrutement francophone de Daesh.
Dans le dernier numéro du Journal pour Tous, page 17, je comparais cette situation aux nihilistes révolutionnaires du XIXᵉ siècle, où aucune règle morale ne semble tenir et où la démocratie est à combattre, un point commun avec le djihadisme.
Malheureusement, les faits me donnent une fois de plus raison.
Ce site profite d'une impunité due à sa localisation hors de portée juridique, mais si nous identifions les auteurs en Suisse, ils devront répondre devant la justice. Sans doute que le SRC devrait s'intéresser de plus près à ce qui se passe dans le jardin d'enfant politique que Dessemontet a crée en 2021.

Aujourd'hui, la démocratie est en danger. Des individus au pouvoir, non démocrates, s'allient à ceux qui rêvent de détruire la démocratie et sont prêts à recourir à la violence.

Je vous rappelle qu'en dépit de leurs plaintes, aucun élu de gauche n'a jamais été physiquement attaqué, contrairement à ceux de droite. Moi-même, j'ai été agressé à de nombreuses reprises, je reçois des menaces de mort de diverses sources, et hier soir encore, quelqu'un a tenté de pénétrer chez moi. La violence d'extrême gauche est une réalité fréquente dans notre pays, et le camp Dessemontet-Wicki a bâti sa majorité avec ces individus.
Ne nous y trompons pas, le climat politique était bien différent sous la précédente législature. Ce qui l'a rendu exécrable, c'est l'alliance de Dessemontet avec l'extrême gauche et son mépris pour la démocratie, y compris la démocratie directe. Regardez les débats au Conseil Communal de la législature précédente si vous n'en êtes pas persuadé.
À l'approche de la votation sur le parking en mai, alors que les Yverdonnois s'apprêtent à s'exprimer aux urnes, la majorité en place a déjà annoncé qu'elle ignorerait le résultat. C'est écrit noir sur blanc dans le Projet d'Agglomération de 5ᵉ génération, page 268 : peu importe l'issue du vote, la suppression des places de stationnement continuera.
Pour rappel, Pierre Dessemontet préside le comité de pilotage de l'AggloY. Déjà sous sa houlette, le PA4 a permis d'annuler – ou plutôt d'enterrer jusqu'à l'horizon 2040 – l'initiative pour la route de contournement, privant ainsi une grande partie des électeurs de voir leur vote appliqué de leur vivant. Quelque soit leurs promesses, la majorité actuelle supprimera les places de parc, car ils l'ont inscrit dans les plan d'Agglo et ils vous diront que c'est pas leur choix et qu'on est obligé de les appliquer.

Avec ces gens-là, la démocratie est un simple outil pour accéder au pouvoir. Une fois en place, ils s'en moquent.
Comment interpréter alors ce qui ressemble à des tentatives de victimisation aux timings si bien orchestrés ? La semaine dernière, on ressort des faits datant d'octobre pour simuler une menace pesant sur les municipaux. On découvre au passage que ceux qui m'accusaient de vouloir créer une police privée semblent avoir utilisé la police à leur propre service. Il se seraient donc privatiser la police. Yverdon commence vraiment à ressembler à une république bananière. Heureusement que je viens de l'île Maurice, ça m'a préparé au choc.

Hier encore, une plainte a été déposée contre une vidéo parodique qui circule depuis plus d'un an. Ecran de fumée ? Mise en scène visant à détourner l'attention ? Ca rappelle en tout cas certaines méthodes utilisées dans des régimes autoritaires pour détourner l'attention de sujets plus graves. Combien de fois ai-je moi-même été parodié ? Il y a des pages Instagram presque dédiées à ma personne.
Tout ceci ressemble à des opérations de propagande savamment orchestrées. Le timing, les fuites vers la presse à mon encontre... Ceci me rappelle en tout cas la campagne de 2021 où une série d'articles à charge aux relents complotistes contre Jean-Daniel Carrard avait été préparés pendant des mois et feuilletonnés pendant la campagne. Ces articles étaient une commande spéciale et un journaliste mercenaire avait été engagé uniquement pour ce contrat. Le rédacteurs en chef de Heidi.news est un proche de Pierre Dessemontet.
Alors Pierre Dessemontet est-il aujourd'hui une victime sincère ? On ne sait plus quoi croire. Peut-être, que oui.

Peut-être que c'est aujourd'hui un homme fragile qui vit dans la peur. Après tout il a bien dû démissionner du Grand Conseil, prétendant n'avoir pas le temps d'assumer sa tâche de syndic correctement alors qu'ils sont 2 pour la fonction. C'est regrettable pour notre ville, nos Syndics ont presque tous été députés au Grand Conseil, c'est indispensable pour défendre notre ville. Après tout ce qu'ils ont critiqué Jean-Daniel Carrard, voilà que même à 2 demi-syndics, ils n'ont pas la moitié de sa capacité de travail.
C'est peut-être le moment de se rappeler cette citation de Jordan Peterson :
« Si vous pensez que les hommes forts sont dangereux, attendez de voir de quoi sont capables les hommes faibles. »
Ne vous laissez pas manipuler. Fiez-vous aux faits.
Un seul camp tente de museler l'autre, allant jusqu'à utiliser la justice et des avocats payés par le contribuable pour censurer ses opposants.
Un seul camp bafoue la démocratie directe en refusant d'appliquer les résultats des votations.
Un seul camp prétend que l'avis des fonctionnaires a valeur de loi, plutôt que les décisions des juges.
Un seul camp s'est allié à des fanatiques révolutionnaires.
Ce camp, c'est celui de Julien Wicki, et il est déjà surreprésenté à la Municipalité.

Pour défendre la démocratie, les valeurs de l'État de droit et l'esprit des institutions suisses qui garantissent la pluralité politique, il est essentiel de former un contre-pouvoir démocratique au sein de la Municipalité d'Yverdon. Il est temps de s'opposer à la candidature de Julien Wicki et de ses soutiens radicaux, il est temps de ramener un peu d'équilibre démocratique dans notre ville.
Il est temps d'élire un véritable yverdonnois, plutôt qu'un légionnaire socialistes, que le parti a fait s'installer ici dans un objectif politique. Quelqu'un qui s'engage par amour de sa ville et non par amour de sa carrière. Quelqu'un qui écoute les Yverdonnois de la rue plutôt que suivre l'agenda d'un parti politique internationaliste.
Il est temps de sonner la fin de la récréation.
Il est temps de ramener de la démocratie dans la politique yverdonnoise.
Il est temps de ramener la confiance à Yverdon.
Amis Yverdonnois, votez pour moi le 2 mars 2025 et ensemble, nous ramènerons la lumière à Yverdon.

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