Mes engagements envers les Yverdonnois, mais aussi envers la classe politique yverdonnoise

Ce dimanche 9 février fût un tremblement de terre pour le monde politique yverdonnois.

Merci à tous ceux qui m’ont fait confiance ce premier tour. Sans le soutien d’aucun parti nous avons fait 31% des voix contre 39% pour le candidat socialiste et 25% pour le candidat Vert Libéral soutenu par le PLR et l’UDC.

Si j’avais évoqué la possibilité de ne pas me présenter au 2ème tour, je ne pouvais pas lâcher les gens qui m’ont fait confiance. En outre, étant avec une belle avance le premier candidat issu de l’opposition, il est de ma responsabilité d’assumer jusqu’au bout puisque je suis le seul candidat de l’opposition en mesure de l’emporter.

Je vous annonce que j’ai déposé ma candidature dès le lundi 10 février 2025 et donc le 2ème tour a donc déjà commencé. Ce deuxième tour sera un duel entre moi et le candidat du parti socialiste.

J’invite donc tout ceux qui ne se reconnaissent pas dans l’action de la majorité actuelle à se rallier à ma candidature.

Lorsque j’ai annoncé ma candidature fin novembre, j’avais appelé toutes les formations du centre-droit à se rallier à ma candidature. Je pensais effectivement être la meilleure chance du centre-droit afin d’amorcer la reprise de notre ville et le résultat de dimanche a démontré que j’avais raison. Je réitère donc mon appel pour ce deuxième tour.

Certains s’inquiètent de ma capacité à travailler dans un collège. Tout d’abord je promets de respecter strictement le secret de fonction et de ne pas être l’auteur de fuites vers la presse comme c’est malheureusement devenu la coutume au Conseil Fédéral. J’ai pu constater par le passé que si le respect du secret de fonction était toujours religieusement respecté par les Municipaux PLR, c’était semble-t-il un devoir beaucoup moins suivi par les Municipaux d’autres partis. Je prends l’engagement de ne jamais enfreindre la loi en violant le secret de fonction et je ne suis pas du genre à prendre des engagements à la légère ou à avoir plusieurs paroles.

Travailler dans un collège c’est d’abord gérer son dicastère. Si je suis élu, j’espère que le reste de la Municipalité me laissera reprendre le JECOS et y appliquer mon programme, car c’est avec ce mandat que les électeurs m’auront élu. Je ne serai évidemment pas contre obtenir en sus le département de la mobilité, sachant que la Municipale qui l’occupe est aujourd’hui très occupée par son mandat de Conseillère Nationale et serait selon certaines rumeurs, sur le départ.  

Si les autres Municipaux décident de respecter ces choix des électeurs, nous arriveront à trouver des terrains d’entente, mais je défendrai nos positions avec vigueur dans le collège et parfois peut-être, je romprai la collégialité dans le cadre règles prévues par la loi. S’ils décident de m’accorder un dicastère alibi, alors l’ambiance sera différente, mais cela me laissera du temps pour me plonger dans la gestion de leur propre dicastère, en restant toujours scrupuleusement dans le cadre prévu par la loi. Je deviendrai ainsi une sorte de Municipal de supervision.

Je sais que certains à droite n’apprécient pas toujours mes méthodes. Souvent j’ai entendu que j’avais raison sur le fond, mais que la manière n’était pas la bonne. Je peux en convenir, mais je pourrais tout à fait rétorquer la même chose. Le monde évolue, les réseaux sociaux sont aujourd’hui un vecteur de communication incontournable et il faut savoir en tirer parti. Je crois qu’au final ce qui compte pour nos électeurs, c’est bien le résultat et pas nos égos. Bien souvent mes méthodes ont permis de faire bouger les choses. Ne nous trompons donc pas d’adversaire. Notre adversaire est commun, c’est la majorité rouge-verte et sa politique désastreuse pour l’avenir de notre ville. Mais je vous promets néanmoins de faire un effort.

Quant à ceux de gauche comme de droite qui ne supportent plus mes interventions au Conseil Communal, vous avez aujourd’hui l’occasion unique de vous débarrasser de moi en m’élisant à la Municipalité.

Aujourd’hui cette majorité qui règne de manière intransigeante tremble. Je crois que ceci devrait suffire à nous réunir, puisque que ce qu’attendent les électeurs, c’est du changement à Yverdon, c’est la fin de la politique actuelle qui ne fait avancer aucun projet, détruit tout ce qui a été fait tout en faisant exploser nos déficits. C’est une politique qui fait fuir les investisseurs de notre ville et condamne Yverdon à devenir une sorte de Detroit Vaudois, soit une ville associée à la ruine et au trafic de drogue.

Aujourd’hui nous avons la chance d’entamer ensemble la reprise de notre ville, une ville qui a tout pour réussir, il est de notre responsabilité de laisser nos querelles de côté et de nous allier pour faire à nouveau briller Yverdon-les-Bains.

Aujourd’hui nous avons la chance d’enrayer le déclin de notre ville et de redonner confiance aux investisseurs dans l’avenir d’Yverdon

Aujourd’hui nous avons la chance de reconnecter notre ville à sa région et de faire d’Yverdon la capitale de la campagne vaudoise.

Evidemment tout ceci ne changera pas avec celle élection, mais nous amorcerons le changement et nous prendrons une belle option pour une victoire en 2026.

Il est temps de s’allier pour notre ville, pour les Yverdonnois, pour nos enfants.

Ne laissons pas la majorité actuelle gagner cette bataille, les Yverdonnois ne nous le pardonneraient pas.  

Ensemble, ramenons la lumière à Yverdon.