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Mes engagements pour les Yverdonnois

  • Photo du rédacteur: Ruben Ramchurn
    Ruben Ramchurn
  • 5 févr.
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 févr.

Une vision libérée de la politique sociale
Une vision libérée de la politique sociale

Pour commencer, je m’engage à ne pas changer. Je suis quelqu’un de franc et sincère, j’aime les gens et je suis sensible à leurs problèmes. J’aime cette ville où je suis né et dans laquelle j’ai grandi, mais plus encore, j’aime les gens qui y vivent, et je m’engage à travailler pour vous si vous choisissez de m’élire. Je vous promets de rester fidèle à mes principes et de rester à votre écoute. Si je ne tiens pas cette promesse, vous pourrez me renvoyer dans un an.


Une vision libérée de la politique sociale

Je souhaite offrir une vision de la politique sociale pragmatique, libérée des dogmes du Parti socialiste. Une politique qui ne soit ni clientéliste ni aliénante, mais qui accompagne les personnes vers l'autonomie et la liberté, sans rechercher des bénéfices politiques pour un parti.


Aujourd'hui, le Parti socialiste se félicite d’avoir inscrit la création de places en crèche à son bilan. Mais on oublie souvent que ce domaine est sous leur gestion depuis des décennies. De droite à gauche, personne ne s’oppose à la création de places en crèche. Pourtant, on pourrait croire que ces places n’apparaissent que lorsque les socialistes sont majoritaires. Sous la législature précédente, nous avons même eu l'impression d’assister à une lutte contre les crèches privées, au nom du dogme du « tout public ».


Élire un candidat socialiste à la tête du JECOS, c’est prendre le risque de voir la machine se gripper lors d’une future alternance politique, afin de préparer le terrain pour les élections suivantes. Le Service de la Jeunesse et de la Cohésion Sociale (JECOS) de notre ville est un service exceptionnel, porté par des professionnels dévoués qui ne méritent pas d’être les otages des agendas politiques.


Ce service a récemment recruté un talentueux responsable du réseau, Loïc Haldimman, qui a permis de réels progrès dans l’accueil de jour. Il serait injuste que les lauriers de lui et de son équipe soient accaparés par un parti politique ou par quelqu’un cherchant à les utiliser pour booster sa carrière.


Si les Yverdonnois m’accordent leur confiance pour diriger le JECOS, tout comme les autres candidats, je continuerai le développement de l’accueil de jour avec cette équipe formidable, et j’y ajouterai un objectif supplémentaire : obtenir de meilleures rémunérations et un véritable droit aux vacances pour les mamans de jour.


Je pense qu’avec un coût des places en crèche atteignant aujourd’hui 40 000 francs par an, nous avons créé un système de luxe qui se retourne contre la classe moyenne, et particulièrement contre les femmes. Nous avons mis en place un système affreusement coûteux, mais personne n’a le courage politique de le dénoncer, et encore moins de le réformer, de peur de se mettre des corporations à dos.


Les AMF (Accueillantes en Milieu Familial) offrent une alternative bon marché qui devrait prendre une place plus importante dans l’offre d’accueil. Pour cela, il est nécessaire de mieux les rémunérer et de leur garantir un véritable droit aux vacances, afin de rendre cette activité plus attractive.


Un nouveau système d'aide au logement

Là où je souhaite vraiment changer les choses dans la politique sociale, c’est sur la question de l’aide au logement. Je propose de remplacer le système actuel d'appartements subventionnés par un système d’aide au logement plus généreux et plus inclusif, notamment pour nos aînés, qui sont aujourd’hui exclus de ces aides, réservées aux familles.


Nos seniors seront les premiers à subir les hausses de loyers liées aux rénovations énergétiques. Beaucoup d’entre eux devront changer de logement pour s’adapter à leurs besoins. Un système d’aide au logement doit aussi les concerner, et ce n’est pas le cas aujourd’hui.


Une politique de la drogue axée sur la liberté

Un autre domaine où je souhaite un changement profond est celui de la politique de la drogue. Le service de Zone Bleue fait de son mieux pour remplir sa mission, mais les 4 piliers ne fonctionnent plus, et certaines institutions sont devenues une partie du problème et doivent être réformées. Il faut offrir de véritables solutions pour sortir de la drogue, via des lieux qui proposent l’abstinence. Il est nécessaire d’aider les toxicomanes à sortir de leur milieu social, au lieu de les regrouper systématiquement entre eux, ce qui crée un effet d’incubateur.


Je veux aider les personnes de notre région souffrant de dépendances à s'en sortir. Je ne veux pas leur fournir les moyens de se droguer davantage, jusqu’à ce que le fléau du crack atteigne nos enfants. Je refuse que notre politique de la drogue serve les intérêts de l’industrie pharmaceutique, qui maintient les toxicomanes dans un cycle d’addiction au lieu de les libérer.


Mon objectif est clair : aider les gens à retrouver leur liberté. Il s’agit de leur redonner espoir, confiance et un véritable projet de vie, en leur offrant des solutions axées sur l’abstinence et la réinsertion. Aidons les personnes dépendantes à sortir de l’enfer des addictions, plutôt que de les transformer en esclaves d’un système économique et politique. Aidons les gens à rebâtir leur confiance en eux, à sortir de toutes les dépendances.


Pour sortir de la drogue, il faut changer d’environnement. Malheureusement, aujourd’hui, l’approche se limite à la médication et néglige l’aspect social et le développement personnel. En ne répondant que par la médication, on n’ajoute que des drogues aux drogues. Il faut apprendre au cerveau à refonctionner sans drogue pour retrouver une vie normale.


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