Quand la gauche verrouille la démocratie : retour sur un scandale municipal par Roland Villard
- Roland Villard
- 24 févr.
- 4 min de lecture

Il est grand temps de dire les choses comme elles sont : à Yverdon-les-Bains, la démocratie est un mot creux pour la majorité de gauche qui gouverne la ville. Ils en parlent, ils s’en gargarisent, ils le brandissent comme un étendard, mais dès qu’une voix dissidente se fait entendre, ils sortent la censure et les décisions arbitraires.
Je me suis récemment replongé dans les promesses électorales du Parti socialiste yverdonnois. Leurs belles paroles sont encore en ligne sur leur site. Accrochez-vous bien :
1. Retour à une gouvernance par concordance et collégialité.
2. Prise en compte des sensibilités minoritaires.
3. Recherche de vrais consensus afin d’élargir la base de soutien aux projets.
Des mots vides de sens. Des promesses jetées aux oubliettes dès qu’il s’agit d’appliquer ces principes à autre chose qu’à leur propre idéologie.
Un 1er août sous le signe de la censure
Laissez-moi vous raconter une histoire édifiante sur la démocratie à géométrie variable de nos élus de gauche.
Il y a quelques années, en tant que Président du Conseil communal, j’avais l’honneur d’organiser la cérémonie du 1er août et d’inviter une personnalité politique. Traditionnellement, le choix revient au Président du Conseil, sans interférence de la Municipalité. J’ai alors décidé d’inviter Marco Chiesa, Président de l’UDC Suisse et Conseiller aux États tessinois. Un homme qui représente une minorité importante dans notre pays et qui, en plus, a des attaches locales.
Je lui écris, il accepte, bloque la date et me remercie chaleureusement. Tout est en ordre. Sauf que… non.
La Municipalité de gauche, qui prétend prôner la diversité des opinions, décide unilatéralement que Marco Chiesa n’est pas le bienvenu. Interdit de parole.
Une décision opaque, prise en douce
Le greffe municipal me notifie que mon invité est refusé. Aucune explication claire. Une décision “prise à la majorité” en Municipalité. Je tombe des nues. Un tel mépris des usages, une telle censure politique, ça ne passe pas.
Quelques jours plus tard, je tombe sur un membre de la Municipalité. Je lui parle de cette décision aberrante. Et là, surprise : il n’était même pas au courant. Il vérifie sur son logiciel de gestion des séances et réalise qu’en son absence – la seule voix qui aurait pu s’opposer – la décision a été prise en catimini. Une coïncidence ? J’en doute.
Je ne compte pas en rester là. Je préviens l’UDC Vaud, qui est scandalisée par cette atteinte grave à la démocratie. J’écris immédiatement un e-mail à la Municipalité : soit ils reviennent sur cette décision, soit cette affaire fera du bruit au niveau national.
Quand la gauche panique
Le lendemain, alors que je devais recevoir symboliquement les clés de la ville, le syndic Pierre Dessemontet me convoque dans son bureau. Il tente de justifier l’injustifiable : il ne veut pas que Marco Chiesa vienne, car il l’a qualifié de “parasite” dans un ancien discours.
Je lui rappelle que le contexte n’a rien à voir et que Marco Chiesa vient comme invité officiel, pas pour un meeting politique. Mais la réponse est toujours la même : refus.
Je monte alors la pression : cette censure est indigne d’une démocratie. La Municipalité commence à sentir le vent tourner. Pierre Dessemontet finit par lâcher du lest : “On va voir ce qu’on peut faire.”
Le lendemain, nouvelle discussion : Chiesa peut venir… mais il ne doit pas parler de politique.
Un politicien invité à une cérémonie officielle… mais qui n’a pas le droit de parler. C’est comme inviter un chanteur et lui interdire de chanter !
Je refuse cet affront. Je leur annonce que l’affaire sera rendue publique. Coup de théâtre : sous la pression, la Municipalité cède finalement et accepte la venue de Marco Chiesa sans restriction.
L’hypocrisie de la gauche dévoilée
Où était Pierre Dessemontet le 1er août ? En vacances.
Où était Carmen Tanner, la coco-syndique ? Elle a boycotté la cérémonie.
La gauche donne des leçons sur le respect des minorités, mais refuse d’accueillir 35% des Suisses qui votent UDC.
Heureusement, une élue a eu l’élégance d’assurer la cérémonie avec respect et dignité : Brenda Tuosto. Son accueil chaleureux a permis d’apaiser les tensions et d’offrir un vrai moment de rassemblement.
Marco Chiesa, fidèle à lui-même, a prononcé un discours exemplaire. Avant de parler, il me l’a même soumis pour s’assurer qu’aucun passage ne pose problème. Voilà un homme respectueux, contrairement aux accusations infondées de la gauche locale.
Un tournant pour Yverdon : le deuxième tour approche
Cette affaire révèle une chose : la gauche ne défend pas la démocratie, elle défend son pouvoir et son idéologie. À Yverdon, il est temps de renverser cette machine bureaucratique qui méprise le pluralisme.
C’est pourquoi, malgré nos différences, je soutiens Ruben Ramchurn pour la Municipalité. Il n’est pas toujours facile à gérer, il a du caractère, mais il est droit et combatif. Contrairement à la gauche en place, il ne méprise pas ses opposants.
Le choix est clair :
Soit vous continuez avec une gauche sectaire qui étouffe le débat.
Soit vous envoyez un message fort en votant à droite.
Yverdon autrement, c’est avec Ruben Ramchurn.
Alors mobilisez-vous, votez, et reprenons la démocratie en main !
Roland Villard - Conseiller Communal UDC Yverdon
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