Mon programme pour Yverdon
Social
Pour une nouvelle approche en terme de politique sociale
Pour une nouvelle approche afin d'aider les toxicomanes
Repenser totalement l’approche en matière de toxicomanie. Aujourd’hui, les services comme Zone Bleu, dédiés à la réduction des risques ont failli et doivent être repensés. Plutôt que prévenir les risques, ces lieux se sont transformés en incubateurs à toxicomanes et n’arrivent pas à proposer des mesures concrètes pour les sortir de leur addiction. Il faut pouvoir permettre aux toxicomanes de s’extraire de leur milieu pour s’en sortir, il faut proposer de véritables solutions pour redonner confiances aux personnes en eux-mêmes. Ce n’est pas en traitant les toxicomanes comme des victimes, ou des malades, que nous les aidons, mais en les aidant vers une sortie des addictions, ce que aujourd'hui nous ne faisons plus. Un changement de philosophie est nécessaire, il est d'autant plus urgent que le crack a totalement changé la donne et qu'il serait dangereux de vouloir appliquer les recettes qu'on applique aux opiacés. Nous devons aider les toxicomanes qui veulent s'en sortir, sans toutefois leur offrir notre centre-ville et sans attirer des touristes de la toxicomanie, comme cela s'est produit entre 2023 et 2024.
Pour une augmentation de l'aide au logement
Augmenter de manière importante l'aide au logement à Yverdon. L'aide au logement est un bien meilleur outil que les appartements subventionnés, qui créent des ghettos à pauvres et obligent les gens à déménager quand leur situation s'améliore, ce qui désincite au travail, en plus d'être inhumain. L'aide au logement consiste à offrir un complément d'aide au loyer sur tout le marché et donc c'est une mesure qui est beaucoup plus flexible et évite les dérives comme celle qu'on a connu récemment avec l'office du logement du JECOS. Aujourd'hui seulement 150'000 francs par année d'aide au logement existe à Yverdon et le réglement n'a pas été revu depuis 15 ans. Alors qu'une bombe sociale pointe son nez avec des hausses de loyers consécutives à des rénovations énergétiques, il est urgent de mettre en place des mesures pour permettre aux familles yverdonnois les plus précaires de continuer à se loger dans notre ville.
Pour la revalorisation des mamans de jour
Augmenter les rémunérations des mamans de jour, revaloriser leur métier et cesser de les traiter comme la dernière roue du carrosse. Ces professionnelles jouent un rôle essentiel, mais leurs conditions de travail sont précaires, notamment en raison d'horaires difficiles et d’un manque de reconnaissance. Ces dernières années elles sont devenues l'élastique du réseau de prise en charge de la petite enfance, au lieu d'en être un pivot essentiel et reconnu à part entière.
Pour une coopération constructive entre crèches publiques et privées
Encourager la création de nouvelles crèches privées pour répondre aux besoins croissants des familles. Vouloir étatiser l’accueil de jour n’a fait que limiter l’offre jusqu’à présent. Il faut stimuler une meilleure synergie entre les acteurs publics et privés pour développer l’accueil de jour. Une stratégie d’inclusion est nécessaire pour augmenter les places disponibles en intégrant créches publiques, crèches privées et mamans de jour.